29 août 2011

... pour finir par une cour, une vraie.

Le terrassier n'avait plus qu'à venir. C'est rapidement le cas : il y avait un créneau disponible, et contrairement à pas mal d'artisans qui nous ont posé des lapins, l'entreprise Meyer à Barr, c'est plutôt du sérieux.
L'engin entame son travail. On sépare la pierre de la terre. Les pierres sont chargées à la main (vi j'ai bien dormi le soir !).
3 camions de pierres seront sortis. Un autre voisin en aura profité pour récupérer des marches d'escaliers en gré que j'aurais jetées sinon. Autant que ca serve !

Plus tard dans l'après-midi, la mise à niveau passe par l'évacuation du surplus de terre. Et mine de rien, il y en avait 4 camions.

En faisant ce vidage, encore une petite frayeur. Ah, la y'a du dur ... une dalle de fermeture d'une fosse à purin ? Nan, ca couvre ... un puit ! Et oui, il y a même la pompe, perdue dans le lierre. Le puit est en bel état et alimenté par la nappe phréatique. Il faudra que je le cure mais il sera tout à fait utilisable, comme me le confirme 2 voisins qui ont aussi un puit du même style chez eux.

Plus tard dans l'après-midi il restait la souche du boulot. Celui que j'avais coupé il y a plus d'un an. Elle a donné pas mal de travail. Mais elle a cédé (tant mieux !)

Le terrassier aurait pu s’arrêter là. Mais tant qu'à être un bon professionnel, autant proposer quelque d'utile à ses clients : on mets à plat avec une bonne couche de concassé/sable. La gravière de Valff n'étant pas loin, ce n'est pas trop difficile de s'alimenter en cailloux de tout diamètre.
Nous ne pourrons toutefois pas finir le vendredi soir, rincer par un orage assez diluvien. Le lendemain, après quelques sauts de flottes sortis des trous de la cours, la machine étale le sable. Enfin la dameuse aplatie le tout Nous voilà avec une cours presque utilisable.

Il reste encore :

  • à consolider l'ouverture de la porte
  • à trouver et mettre une buse et une fermeture au puit
  • à virer le tas de végétaux et autres déchets qui traine, enlever de la terre et mettre du sable dans ce coin là
  • placer quelques dalles bétonnées sous les passages les plus fréquents et là où les voitures jouent du pneu, pour éviter que des ornières ne se forment
  • nettoyer, surélever ou changer le regard de la porte d'entrée, et remettre d’aplomb les 2-3 pavés du trottoir qui ne sont pas trop bien posés (et ont glissés pendant les manœuvres de l'engin de terrassement)<.li>
Et après, on pourra refaire la terrasse en gré. C'est les copains qui vont être heureux de venir remettre les dalles là où elles étaient ...

... à la terrasse en grè ...

Après ce beau "vidage" en groupe, nous avions rencontré un soucis. Il y avait du "dur" au fond, dans la partie la plus haute. Aïe ! Peut-être une ancienne fosse à purin ...
Un bon nettoyage fait par Gaëlle plus tard, et il semble que ce soit ... une terrasse tout en gré ! Plus sympa déjà ça. Bon ben on va refaire une terrasse en gré plus tard alors. Mais en attendant, il va falloir récupérer les dalles.

Déjà le déjointement. Au marteau piqueur électrique. Parce que même si les joints sont parfois faits au "bleu" (du ciment surdosé, une vraie chi*nlie à casser), les dalles sont relativement fragiles. Relativement hein, puisque 2 soirées plus tard, et quelques litres de sueurs versés, les voilà toutes sorties de leur emplacement initial.
Gaëlle en profite pour me montrer qu'elle peut aussi faire du travail de force en déplacant tout un tas de pavés en grès, dont certains étaient ... ben lourds. Ces pavés iront plus tard chez notre voisin. Comme tous les vignerons d'alsace, ce style de pavés l'aide à fabriquer ou consolider les murets dans les vignes. Nul doute que son vin en sera encore meilleurs ! (joke, joke).

Bon et bien il va falloir dégager les plaques en gré maintenant ...Après un début avec Gaëlle comme quatrième porteur, le voisin, Rémy, nous rejoint. A faire travailler les femmes on va me prendre pour un esclavagiste dans le village (qui a dit trop tard ?!).
Les dalles sont lourdes, et nombreuses mine de rien. Le "petit" tas est déplacé, avec la encore une bonne suée pour tout le monde. Mais une bière ca permets d'étancher sa soif. Et c'est d'autant meilleurs que ça fait longtemps qu'on en a pas bu (copyright Joe !).

27 août 2011

Du parking de jungle ...

Après beaucoup de repos (et de feignantise aussi avouons-le), un peu de travail pour se donner de l'air dans notre cour.
Au départ était une cours qui ressemblait plus à une jungle avec son gros tas de terre façon fourmilière, son morceau de béton entourant un arbre réduit à l’état de souche par le mordant de la tronçonneuse, et ses 2 emplacements très délimités pour placer 2 véhicules.

Après un premier défrichage, après avoir fendu le reste du bois de l'an passé (et c'est dur à fendre le bois sec !), nous avons rassemblé quelques courageux qu'une promesse de gloire et de bea... d'une bière avaient suffit à lever tôt ce samedi matin.
Il fallait trier la pierre, du plastique, enlever la végetation, le bois et sortir la ferraille. Avec un tout petit tas, nous avons contacter un ferrailleur de Kintzheim. Si le tas initial n'était pas très grand, en fouillant partout dans la grange et le terrain encore en friche derrière la maison, c'était déjà mieux au niveau remplissage. Nos 2 ferrailleurs n'étaient finalement pas venu pour rien.

La tronçonneuse a du être sortie pour enlever le lilas. Sébastien nous a déplacé un tas de pierre dans le trou donnant sur l'ancienne fosse devant la maison. Ce tas là, ça faisait un moment qu'il attendait patiemment qu'on l’emmène promener profondément par la-bas. Après quelques heures d'effort, la cours était déjà plus présentable. La végétation séparée de la terre et des pierres, nous pouvions prévenir le terrassier pour qu'il "vide" le surplus.

La fine équipe fut enfin récompensée par la bière promise !

04 novembre 2010

On ferme !

... la trémie laissé pour faire un escalier entre le sous-sol et l'étage.

Après d'intense réflexion d'au moins 5 minutes, l'utilité de l'escalier me paraissait très surfaite : pouvoir joindre la machine a laver et les provisions quand il fait trop moche.
Le plus gros soucis c'est qu'aucune isolation n'etait vraiment possible sur une des parois de cette cage d'escalier. Elle donne sur le mur en pierre du sous-sol, et je n'ai guère que 40mm pour poser une isolation, bien trop insuffisant. Alors, devant témoin (notre charpentier), j'ai annoncé fièrement que les jours où il ferait moche c'est moi qui passerait par dehors pour aller au sous-sol.
Hop ! Il n'en faut pas plus et l'escalier disparait ... enfin en théorie. Dans la pratique il va falloir fermer tout cela.

J'ai réutilisé le pare-pluie, en fibre de bois dense, pour fermer en-dessous. Puis déverser de la ouate que mon épouse avait décompactée (elle a encore le coup de mélangeur a peinture). Au-dessus, quelques panneaux d'OSB et voila l'ensemble fermé et isolé.
Quelle différence ! On entends plus la machine à laver. Enfin si ma femme l'entends pendant certains essorages. Mais ca doit être l'oreille féminine parce que moi j'entends rien.
Plus de remontées de froid non plus bien sur. Du coup on a réduit la taille des feux faits dans le poêle (sinon il faut qu'on ouvre les fenêtres).
Un ponçage du parquet, un bon huilage, un coup d'huile cire dure (qu'il reste a poser). Il restera encore a faire une belle bande de seuil entre les 2 niveaux de parquets et ca sera pas mal (ca c'est pour un prochain article surement).

Ce plateau nous permets quelques aménagements.

01 août 2010

Volets et encadrements de fenêtres

Après une longue attente de "je viens demain", on s'est résigné à faire nos volets nous-même plutôt que de courir après un menuisier qui n'était pas capable de simplement nous dire "je peux pas de suite". Comme il va falloir garder de l'argent pour démonter la grange qui s'écroule toujours plus, il faut donc se retrousser les manches. Ce ne fut pas simple parce qu'on avait perdu l'habitude (et l'envie ?)

L'ensemble des encadrements et volets est fait de panneaux de sapin 3 plis de 20mm. J'ai eu la chance que quelqu'un me fasse les découpes principales à la scie à panneau à partir de panneaux de 2x5m. De là, il faut d'abord faire un essai et mettre en place tout le reste.

Déjà c'est gros matage sur les volets du voisinages. Ben vi : c'est fait comment les encadrements de fenêtre ? Bah, rien de bien sorcier ni mystérieux. Une partie "intérieure", contre la fenêtre, une partie "extérieure" pour la recouvrir. Et sur la partie "extérieure", on peut placer les gonds qui tiendront les volets.

Premier test sur la fenêtre de la salle de bain, côté sud, dans le schluff, là où personne ne peut rien voir. Cela m'a permis de définir la prise de mesure, les découpes et l'ordre d'assemblage.

Le volet est donc un seul panneau. L'historique du coin veut que les volets soient des panneaux de 3 planches larges en sapin. Le rendu avec mon unique panneau est très proche et plus facile à réaliser. Pour protéger le sapin et surtout le "pli" du panneau qui est dans le sens de l'eau (et qui morflerait très vite), j'ai ajouté un tasseau fait a partir de douglas. Initialement des morceaux de 4x6, redécoupés et mis en place par collage. Le ponçage et la peinture rendent cette pièce indécelable. Les barres sont collées à la colle polyuréthane, comme le tasseau. Pas besoin d'écharpe ici. Il n'y en a pas historiquement dans mon coin de l'Alsace, et le panneau 3 plis est suffisamment stable pour ne pas en nécessiter.

Un fois les volets posés,il me reste la peinture. Bien sur, ces photos c'était pour le premier lot de volets. Pour les suivants, ayant pris mes marques, je fais la mise en peinture avant la pose définitive. C'est pas encore fini, ca fait "juste" 6 mois que c'est en route, que le sous-sol ressemble a rien tellement il y a de morceaux de planche partout. Mais quand on s'est usé pour le reste de la maison, des volets, ca parait assez insignifiant. Et pourtant, elle a un bonne tête la maison avec ces "caches". Et pour regarder un film, c'est mieux d'être dans le noir.

La peinture. Ben oui peinture, un truc couvrant. J'aurais préféré une lasure, surtout qu'il y en a de très bonnes aujourd'hui. Mais nan c'est peinture couvrante, défini par le SDAP 67. C'est donc une peinture microporeuse mais solvantée quand même à coup de white spirit. Les peintures en phase acqueuse, souvent plus "propres" ne tiennent pas bien dehors (contrairement aux lasures aquaréthanes qui sont très bien). 3 couches de peintures, la première était diluée à presque 30%, permettent un fini qui nous plait. On verra dans le temps ce que ca donne.